jeudi 29 août 2013

Le premier amour

Once upon a time...
une nana pas très mature qui tomba amoureuse d'un jeune homme tout aussi "enfant". Ils s'aimèrent d'un amour indescriptible pendant cinq jolies années puis un beau jour le conte de fée s'interrompit parce que bordel de merde le mec il voulait connaitre un peu autre chose, il avait envie de vivre un peu sa vie d'ado qu'il avait laissé lui filer entre les doigts et d'un coup d'un seul sans que sa moitié ne soit avisée il décida de rompre et de retrouver le monde fou de la liberté, du célibat, du Dallas et tutti quanti!

Ahhhh le premier amour...

Il est si doux, si pur, ni naïf... On se sent tellement inatteignable, la vie nous appartient, on la dirige comme bon nous semble, on se fout de tout et de tous puisque de toute façon nous sommes tous les deux et que même que l'on s'aime pour toute la vie, on va s'épouser et on appellera nos enfants Stella et Baptiste -plus pourris tu meurs mais que veux-tu c'était il y a dix ans maintenant- et on vivra dans un loft et on aura une vieille deux chevaux vintage et on , et on, et on RIEN DU TOUT!

Rien de tout ça parce que tu as 17 ans que tu connais rien à l'amour et lui non plus, que tu crois que c'est l'homme de ta vie tout simplement parce que tu découvres le sentiment amoureux et que la première fois ça fait ça à tout le monde-si si je te jure même si tu ne me crois pas et que tu crois que vous ce n'est pas pareil.

Le premier amour il fait rêver, il fait vibrer, il fait chialer tant il est intense, il fout le tournis tant il est dément et il nous rend ivre de bonheur et d'insouciance. Il nous propulse dans la vie à deux plus vite que prévu, il nous booste, nous stimule, nous remplit de plénitude et de projets parce qu'on l'aime tellement "mamour" qu'on pourrait mourir pour lui! Qu'on pourrait mettre fin à nos jours s'il nous laissait parce que sans lui la vie n'a aucun sens, parce que notre coeur bat pour lui depuis ce 21 décembre 2003, parce qu'il est parfait tout simplement.

Mais, ce jour-là arrive, ce douloureux jour de la rupture, celui qui a alimenté tes pires cauchemars pendant cinq ans et là ma vieille c'est la vraie vie, tu pionces pas! Il te quitte! Comme ça, comme un lâche parce qu'il a pas su le faire avant, parce qu'il a pas voulu te faire de mal, parce qu'il est un peu perdu aussi le bougre. Et toi, tu penses que tu ne survivras pas à ce drame que le destin t'inflige. A quoi bon continuer de vivre, d'étudier, de sortir, de t'habiller, de manger s'il n'est plus à tes côtés?

Mais tu te goures ma jolie parce que tu vas survivre à tout ça, tu vas y arriver parce que tu es entourée d'une famille en or qui ne te laissera jamais tomber, parce que tu es forte aussi malgré ce que tu penses et tu vas retomber sur tes pattes!

Le premier amour il est aussi beau qu'il fait souffrir mais il a le mérite de forger.
Grâce à lui, jamais plus tu ne vivras à travers une autre personne aussi aimante soit-elle, plus jamais tu ne t'oublieras, plus jamais tu ne mangeras de maquereaux à la moutarde en boite parce que c'est déguelasse mais que lui il aimait ça alors tu en bouffais pauvre cruche.

Grâce à ce premier amour à première vue destructeur, tu apprendras ce qu'est vraiment aimer avec un grand A mais sans chaines et tu sauras que le "trop" tue l'amour au moins autant que le "pas assez".

Aucune rancune. Tu l'as aimé et il gardera à jamais une bébé place dans ton coeur. Mais aujourd'hui tu es heureuse qu'il ait claqué la porte de votre appartement coloré il y a de ça cinq années maintenant. Tu es enfin toi, cette presque adulte qui sait ce qu'elle vaut seule sans un +1 même si ton +1 actuel te comble au plus haut point et que tu espères le garder à tes côtés aussi longtemps que possible celui-ci.

Le premier amour façonne l'amoureuse que vous serez plus tard avec les autres et avec le bon, non pas le premier amour mais le grand amour car au final, premier amour rime très rarement avec grand amour.







Ma photo de profil Facebook et moi

S'il y a bien un sujet que l'on n'abordait pas il y a dix ans et qui aujourd'hui rythme nos échanges au quotidien c'est bien Facebook!

Après des années et des années d'apprentissage,d'expériences en tout genre, je suis , je peux le dire,une vraie pro en la matière.
Aucun raccourci ne me résiste, aucune manip ne m'est inconnue. Je suis incollable!

Je n'en retire aucune fierté particulière -sauf lorsque j'explique une manip à Georges qui crache en permanence sur la bête mais qui en a un peu besoin par moment mais qui ne veut pas l'avouer- mais vivre avec son temps c'est ça aussi et donc je vis avec mon temps!

Ma chronique d'aujourd'hui porte sur FB oui mais sur un élément précis de ce dernier: la photo de profil.

La vitrine de notre profil.La première chose que les gens vont yeuter en cliquant sur notre blase.
D'où l'importance qu'elle soit parfaite.Pour que les gens aient une bonne première impression. Mais pas trop parfaite. Pour que les gens ne soient pas trop déçus en faisant défiler les autres photos et principalement cet album datant de 2008 où tu es en Bodega avec une perruque sur la tête et le tee-shirt Ricard. (Nooooon bien entendu que ces photos ont disparus subitement du site, on ne sait toujours pas comment ce fut possible.NON c'est pas moi!Promis juré j'ai pas signalé à la bande à Zuckerberg l'album!)

Alors on choisit une photo de notre meilleur profil -pas celui où tu as l'impression d'avoir un triple menton- on l'instagrame -ah bah oui c'est la base d'une PP (Photo de Profil pour les ringos) réussie et si on est vraiment trop artiste dans l'âme on la fout en B&W (Black&White pour les gros nazes) et on note en légende une citation super philosophique dont on a pas compris l'intégralité du sens de celle-ci mais y'a Mathilde la meuf du batteur d'un groupe méga tendance qui l'a mise en statut avant-hier donc ça le fait t'as vu!

Et de temps en temps on changera cette photo méga égocentrique par une photo de groupe avec la bande de copines. Une photo qui semble instinctive mais qui en réalité a été prise en pas moins de 45 minutes afin qu'on ne voit pas trop le minuscule bouton de Julia, ni le "pseudo" gros bras de Céline,que Valentine réussisse comme il se doit son duckface toussa toussa. La spontanéité il n'y a que ça de vrai!

Par moment, on foutra une photo de famille ou une photo de soi môme, histoire d'émouvoir la galerie et de récolter une flopée de "j'aime". Evidemment les mères de famille explosent tout avec les pix de leurs gosses qui mangent une mousse au chocolat,qui font de la balançoire,qui dorment patin couffin -mais là seules les autres mamans aiment car nous autres n'ayant pas encore enfanté on s'en bat un peu les ovaires.

Et enfin, la photo qui récolte le plus de "like" sans concurrence aucune. Celle qui bat des records,qui ravit certains et foutent en rogne d'autres,qui égayent la curiosité de tous et qui fait parler la totalité -ou presque- de nos contacts Facebook c'est la toute première photo de profil avec son mec!

Et pour les moches, la meilleure solution reste encore de foutre une photo d'un paysage, d'un personnage célèbre ou d'un monument un peu cake histoire que les autres ne soient pas contraints de subir votre physique ingrat dans leur fil d'actualité.


Effectivement, il y a dix ans nous n'avions pas ce genre de préoccupations. Nous nous contentions de prendre des photos d'instants uniques pour agrémenter nos souvenirs que l'on faisait développer et que nous rangions bien précieusement dans un album photo en velours bordeaux.
Finalement, c'était pas si mal...

En même temps, au prix du développement, ça nous empêchait de prendre notre plat de lasagnes en photo et de fait on pouvait le manger chaud en tête à tête avec notre amoureux au lieu de le bouffer tiède parce que notre smartphone a planté et qu'on a mis 18 minutes à publier le cliché sur notre mur et que du coup Georges boude car il a la sensation de bouffer seul, non que dis-je avec un BlackBerry sur pattes!

Mille excuses mon Georgio! Je vis avec mon temps! Un peu trop parfois mais rappelle toi nos débuts et je crois que malgré tout on peut dire un petit peu merci à Facebook :)







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La gagnante du concours en partenariat avec Bird Song est:

Sofcel Sof

Je t'envoie un mail illico.
Félicitations :)

mercredi 21 août 2013

La vie en rose

Qui ne croit pas au destin???? Qu'il lève la main et qu'il m'explique!

Je suis archi convaincue du destin mais alors je doute de tout dans la vie sauf de ça! Je suis persuadée que rien n'arrive au hasard dans la vie et j'en suis tellement persuadée que je me le suis fait tatouer sur la peau c'est pour dire la certitude des mes croyances à ce niveau-là.

2008. Rupture avec mon premier amour. Celui que je croyais être mon grand amour, le seul, l'unique. Mais c'était sans compter qu'il me quitte pour vivre un peu sa vie d'adulte et non plus cette vie de pseudo-adulte que l'on s'était construits à deux.

DRAME INTER-SIDÉRAL. Le monde me tombe sur la tête et j'ai du mal à voir le bout du tunnel.
2009, 2010, 2011, 2012...

Les années passent et moi je trépasse.
Des boulots galères, des rencontres pas toujours des plus enrichissantes, des mauvais chemins empruntés, des dissonances en veux tu en voilà ...

Puis, 2013 est arrivée à pas de loups sans que je n'y crois trop. Les années noires qui la précédaient avaient eu raison de moi et du coup j'avançais doucement et pas surement vers un avenir incertain.

Et cette douce année est en train de me combler au plus haut point et m'apporte tout ce que je désire et même plus encore...

L'ouverture d'un blog qui m’épanouit de jour en jour avec toujours de nouveaux échanges, de nouvelles web-aventures et un plaisir non dissimulé d'écrire par ici, une rencontre amoureuse exceptionnelle bien au-delà de tout ce que je pouvais attendre, un amour auquel je ne croyais plus depuis bien longtemps et une personne comme je pensais qu'il n'en existait plus, et voilà que maintenant après de longues années d'indécision professionnelle à commencer des formations sans les achever, à obtenir un diplôme sans trouver de boulot qui colle par la suite, à enchaîner petits boulots sur petits boulots pour remplumer mon compte en banque me voici enfin prise dans une structure phare de la protection sociale en France, un des rêves depuis que je me suis lancée dans le social.

J'ai passé les quatre dernières années de ma vie à me demander si un jour je serai enfin heureuse avec un grand H et aujourd'hui le mercredi 21 août 2013, je peux l'affirmer haut et fort: je suis réellement heureuse!!!!

Merci à vous derrières vos écrans qui lisez mes chroniques régulièrement, qui laissez des commentaires ici ou sur les réseaux sociaux. Merci à mon amoureux qui me rend heureuse un peu plus chaque jour et qui fait que je me réveille tous les matins ce sourire un peu niai aux lèvres. Merci à ma famille d'être présents et de m'aimer comme je suis même quand je suis de mauvais poil. Merci aux trois personnes qui m'on reçues en entretien, même s'ils ont tenté de me piéger, même s'ils ont joué la carte de la provocation, même s'ils m'ont mitraillé de questions toutes plus fourbes les unes que les autres durant 40 longues minutes, merci de me faire confiance pour cette nouvelle aventure professionnelle.

La vie en rose gravée à jamais sur ma peau, peut-être finalement pas si utopique que ça!

(Promis juré craché c'est la dernière chronique où j'étale mon bonheur de manière aussi indécente mais là le job dans la boite de mes rêves je pouvais pas passer outre, j'ai pas résisté!)







dimanche 18 août 2013

5 phrases cultes de nos mamans

En ce moment, je suis branchée relation parent/enfant je dois bien le reconnaître mais ma dernière chronique sur le sujet m'a fait me replonger dans ces doux et moins doux souvenirs de ma tendre enfance et alors j'ai repensé à ces phrases que j'ai entendues tellement de fois sortir de la bouche de ma mère et je me souviens que je me disais au plus profond de moi-même que jamais je ne dirai ça à mes futurs enfants tant je trouvais ces phrases ridicules et horripilantes mais les années passant je me demande si un jour je ne ferai pas de même.

Voici les  répliques cultes qui ont traumatisé mon enfance:

 1/Si tu continues,je te mets en pension!

Oh que je l'ai entendue celle-ci! Elle me la sortait à tort et à travers pour des bêtises toutes aussi minimes les unes que les autres étant donné que j'étais une gamine ultra-sage,tu sais la gamine bonne élève, qui ne fait jamais de conneries et qui se languit de rentrer de l'école pour faire ses devoirs!La môme relou quoi! Donc maintenant quand j'y repense je me dis que ma mère avait finalement un seuil de tolérance à la bêtise enfantine assez faible tout de même!
Mais, à l'époque, moi, j'y croyais à la pension. Ce lieu sombre,glauque où les enfants sont terrorisés,où les enseignants sont de vieilles personnes aigries qui puent de la gueule,où il n'y a pas de récréation et où l'on ne mange que du pain dur et de la soupe. Longtemps,j'ai eu peur d'y faire un séjour puis un jour j'ai compris qu'elle bluffait.

2/ A 18 ans, tu feras ce que tu veux mais pour l'instant tu m'obéis!

La majorité comme je l'ai attendu de pied ferme après avoir entendu des milliards de fois cette phrase!
Je me disais qu'une fois mes 18 printemps passés ma vie allait être de la pure folie et que maman ne pourrait plus rien m'interdire mais c'était sans compter cette nouvelle phrase qui est apparu le lendemain de mes 18 ans:

3/ Tant que tu seras sous mon toit, tu m'obéiras!

J'ai crié à l'arnaque! Tant d'années à attendre d'avoir 18 ans pour faire ce que bon me semble et oh scandale voilà que les règles changent du jour au lendemain sans avoir été prévenu en amont!
J'ai eu beau manifester, faire la grève de la faim, rien n'y a fait! Je suis donc partie de chez moi à 18 ans et demi!

4/ J'ai faim... Tu as faim? Bah mange un yaourt!

Alors celle-là, c'est bien celle que je ne comprends toujours pas malgré mes 27 ans!
Quand j'ai le ventre qui gargouille, que je suis à deux doigts de faire une hypo j'ai envie de tout (couscous,choucroute,kebab,hachi parmentier et j'en passe) mais surement pas d'un vulgaire produit laitier semi-liquide!
Par pitié arrêtez de dire ça à vos gosses!

5/ Je ne suis pas ta bonne! Ce n'est pas un hôtel ici!

Ma préférée!!!
Celle qui a rythmé mes vacances principalement, la phrase cultissime de mon amour de mère durant toute notre éducation à ma sœur et moi.


Il ne me reste plus qu'à lutter corps et âme pour ne pas assommer mon futur môme de toutes ces répliques quoi qu'avec les années le traumatisme s'adoucit et on se surprend à rire de tout ça et à y repenser avec une certaine nostalgie alors s'il y a de fortes chances que je sois une maman relou comme à peu près toutes les mamans aux quatre coins du globe autant que je joue mon rôle à fond et que je suive les dignes traces de maman à moi!




CHRONIQUE PUBLIÉE SUR SO BUSY GIRLS PAR ICI

jeudi 15 août 2013

Quand séduire n'est plus à l'ordre du jour.

"J'ai toujours aimé charmer mais peu importe s'il n'y a que toi que je plais"

Joyce Jonathan.
Titre: Ça ira.

Concrètement, j'ai l'impression que cette chanson a été écrite pour moi,ce que je vis en ce moment avec mon mec toussa toussa et tout particulièrement cette phrase.

Oui,car par le passé j'étais un peu une connasse.
Vous savez,la connasse du genre en couple,mais qui a un besoin constant de plaire,de jouer de ses charmes patin couffin.
La fille que l'on a pas franchement envie d'avoir comme meuf en somme!

D'où venait ce besoin?
Longtemps,je me suis remise en question.Oui,car je suis une connasse qui réfléchit tout de même et qui prend du recul sur les choses.
Si, si je te jure!

Donc,j'ai pensé pendant des années que ça venait de moi,d'un manque de confiance qui m'obligeait à créer des situations d’ambiguïté avec d'autres mecs que le mien.
Attention sans que jamais-ou presque-il ne se passe rien mais tu sais ces petits regards,ces petits compliments,ces petites allusions qui te rendent plus femme,plus sexy,plus désirable,plus sûre de toi.

Et lorsque tu passes la porte de ton appart et que tu retrouves ton mec à toi (qui ne te parle plus du tout d'aventure comme celui de Patricia Kass mais qui préfère rouspéter parce que la vaisselle n'est pas faite ou que ses affaires pour le foot ne sont pas sèches (boniche bonjour je le pends ou je lui fous une balle entre les deux yeux?) bref ce mec-là il est vautré comme un gros tas devant sa partie de PES et il ne te regarde pas.D'ailleurs il n'a même pas remarqué cette nouvelle couleur que tu as faite-bon ok, tu es passée d'un chocolat pur à un marron glacé,c'est léger mais merde quoi!

Puis,les années passent.
Les ruptures se multiplient.
Les rencontres aussi.

Et aujourd'hui,je suis avec le Georges-pas Clooney, il boit autant de café mais il est bien mieux- et je ne ressens plus le besoin de plaire.

Un mail d'un inconnu qui drague,un message Facebook de mon nouveau collègue de mon boulot,un mec dans un bar qui me branchouille tout autant de situations que je gère aisément maintenant!
Plus d’ambiguïté. Les choses sont claires dés le départ.Je suis en couple et je suis heureuse,épanouie et comblée!
Plus aucune envie de flirter avec Pierre,Paul ou Jean-Patrick pour nourrir ma soif de plaire!

Mon Georges De la Jungle le fait parfaitement au quotidien.Il me dit tout ce que j'ai besoin d'entendre,il est là,il s'exprime,il me donne confiance un peu plus chaque jour et voilà pourquoi je n'ai pas besoin d'aller chercher ça avec l'épicier du coin!

Alors au fond,je déculpabilise de toutes ces années où j'ai échangé des regards coquins,où j'ai eu des conversations tangentes avec des mecs sans importance qui passaient par là au moment où mes mecs du moment touchaient plus leur manette de Play que mon corps de rêve (ironie quand tu nous tiens).

Après tout,si dans ton hamburger il manque le steak,tu yeuteras forcément celui du voisin!
(Phrase du jour,bonjour).






CHRONIQUE PUBLIEE SUR SO BUSY GIRLS PAR ICI 

dimanche 11 août 2013

Mon sac et moi + Concours

L'amour que je porte à mon sac est inconditionnel!
Un lien fusionnel nous unit depuis mon adolescence et rien ni personne ne pourra jamais nous séparer. Il est toujours là quand j'ai besoin de lui, il est à la fois ami et amant, il ne faillit jamais à ses devoirs, il est parfait en somme. Et bien que parfois sa anse m'irrite l'épaule les jours de grande chaleur ou lorsque il est un peu plus chargé que d'habitude, je ne lui en tiens pas rigueur.
Je l'aime trop!

Qu'est ce qu'il contient pour que mon amour pour lui soit aussi intense?

Voici les 12 indispensables d'un sac de femme (ou en tout cas du mien):

1/ Une pochette

Qui fait office de porte-feuille.Oui, parce que le porte-feuille classique c'est un peu ringos (bon sauf s'il s'agit d'un Vuitton ou d'un Chanel mais les courriers de mon banquier m'empêchent d'en e-shopper un) donc j'ai opté pour une pochette en tissu signée Sulla Luna où les paillettes,le ruban et les frous-frous sont de la partie.

2/ Un porte-monnaie

La base d'une vraie fille: la paillette.
Encore une fois il brille de mille feux à l'extérieur uniquement parce qu'à l'intérieur à part des pièces rouges que je garde pour David Douillet il n'y a pas grand chose.

3/Mon chéquier

Mon meilleur ami des fins de mois difficiles! Un chèque et ça repart!

4/Mes Rayban

Elles sont mes sauveuses!
Elles me camouflent lorsque je suis cernée comme un château fort, elles m'embellissent les lendemains de cuicuite bref sans elles je suis une ruine!

5/ Une crème hydratante

Une jambe un peu sèche (ou les deux c'est même plus logique), un coup de soleil à soigner, des lèvres gercées hop hop hop je dégaine aussi vite que mon ombre ma douce crème hydratante et fini les vilaines sécheresses corporelles grâce à tatie Elodie!

6/ Maquillage+miroir

Un indispensable le miroir pour s'éclater un bouton,se faire une retouche de liner ou de rouge à lèvres.
Quand au maquillage, sans me trimbaler toute ma pochette qui pèse un âne mort, quelques must-have sont de rigueur pour lutter contre les fins de journée (ou de rencard) difficiles.

7/ Des accessoires cheveux

Alors là c'est mon péché-mignon. Des élastiques fantaisies, des nœuds, des head-band tu trouves de tout dans mon sac à main mais peu de fois sur mon teston. Ça me rassure de les avoir à portée de main mais j'en fais peu souvent usage.
Psy bonjour!

8/ Mouchoirs et Lingettes

Sécurité avant tout mon frère!
Jamais sans!
Qui n'a jamais eu envie de faire pipi au milieu de nulle part?????

9/ Tampons

Je ne vais pas faire de grands discours du pourquoi du comment, ça tombe sous le sens!

10/ Mes écouteurs

Beatles, Joyce Jonathan, Charlotte Marin, Keane, Lenny Kravitz, Stromae, -M-, Philippe Katherine, Aznavour, Vanessa Paradis, Metronomy, Fauve, Oasis...
On trouve de tout dans mon BlackB et peu importe où je me trouve: au travail, au bord de la piscine, mes écouteurs sont toujours là, tout emmêlés certes mais prêt à être dégainés!

11/ Ma pilule

Bon, ben elle c'est pareil! Afin d'éviter de devoir se trimbaler un sac de 18kg dans neuf mois où couches,biberons,tétines et envie de suicide seraient les maîtres-mots, elle me suit partout et à 21h00 elle est ma meilleure amie!

12/ Mes clés

Enfin, et pas des moindres! Les clés! Celles que l'on met toujours 4h30 à trouver au fin fond de son sac! En même temps avec tout ce bordel c'est un peu normal non gourdasse?!!!!


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Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule -bah oui c'est toujours une bonne nouvelle non une chronique qui voit le jour?- à l'occasion des six mois du blog qui ont eu lieu certes le 31 juillet mais peu importe on s'en tape, je ne suis pas organisée comme meuf donc ça arrive un peu après la guerre mais ça arrive et c'est le principal non?

Bref, je disais à cette occasion, je lance un concours en partenariat avec la marque marseillaise qui se trouve dans le quartier du Panier et qui se nomme Bird Song.

Bird Song KESAKO?

BIRD SONG est une jeune marque "créateur" de prêt-à-porter féminin ayant un univers poétique, raffiné et délicat. 
Son inspiration se puise essentiellement dans des malles remplies de vêtements anciens qui ont une âme, autour de musique et balades acoustiques, au travers de ses week-end champêtres, de ses balades en campagne verdoyante, de ses escapades orientales et voyages exotiques… 
Ses collections sont empreints de cette mémoire et de ses souvenirs, de la douceur de chacun de ses moments et instants de vie passés… accompagné de petits chants d’oiseaux.

Son style est féminin, raffiné et un brin envolé, sa silhouette n’est pas tirée à quatre épingles mais plutôt espiègle, naturelle et spontanée… intemporelle. 
Les vêtements et les matières se veulent délicats, naturels, purs et nobles, parfois brodés tout en restant facile à porter. 




J'ai découvert cette marque à l'occasion de la Jungle Party de Paulette et je dois dire que j'ai craqué!
Je suis persuadée qu'en allant vous balader sur son site, vous craquerez à votre tour! C'est fin, c'est poétique et c'est un brin fou-fou, bref c'est tout ce que j'aime!

Le concours 

  • Le lot:     



Une petite pochette à la fois chic et décontract! Et on a pensé à vous les filles! Au plus c'est petit, au moins on a de bordel :)


  • Les conditions de participation:
- Liker la page Facebook Bird Song par ICI

- Liker ma page Facebook (si ce n'est pas déjà fait) par ICI

- Inviter un ou une amie à liker à son tour ma page Facebook. 


Il faut obligatoirement laisser un commentaire sous cette chronique (j'insiste seuls les commentaires ici seront pris en compte) avec indiqué votre nom avec lequel vous avez liké les deux pages FB et le nom de votre ami(e) qui a liké ma page et une adresse mail pour vous joindre si vous gagnez le sac.
Si toutes ces infos sont réunies en un commentaire sous cette chronique alors votre participation sera validée. 

  • Fin du concours
La date de fin du concours est le Dimanche 25 août au soir. 



J'espère que ce petit concours en partenariat avec Bird Song vous plait!
Je tiens d'ailleurs à remercier My-Linh la créatrice d'avoir accepté de s'associer aux Chroniques d'une tatouée à l'occasion des six mois du blog.


Je vous laisse avec mes deux coups de cœur de la marque.















vendredi 9 août 2013

Etre la fille de ses parents

J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus banal et de plus traditionnel. Un père et une mère qui s'aiment. Une petite sœur qui m'en a fait voir de toutes les couleurs mais avec qui j'ai eu -et j'ai toujours d'ailleurs au grand détriment de nos mecs- une relation méga complice et fusionnelle. Un cursus scolaire normal -bon en post-bac c'est parti en couille mais jusqu’à la terminale parcours sans embûche.
Il n'y a rien à signaler sur mon enfance et pourtant j'ai trouvé la relation parent/enfant particulièrement compliqué!
Enfin, là je mens.
Le relation parent/enfant ça a fonctionné comme sur des roulettes.
La relation ado/enfant a été plutôt calme et sereine.
Là où ça a commencé à partir en sucette c'est aux alentours de la majorité.
Quand je suis tombée amoureuse pour la première fois et que ma mère a crée un climat de concurrence avec mon chéri de l'époque.
Quand j'ai pris de l'assurance ENFIN et que j'ai osé dire "NON je ne continuerai pas mes études d'infirmière car ce n'est pas ce que je veux faire!"

Là, les choses ont commencé à se gâter et les conflits ont géré notre quotidien.
18 ans. La majorité.
Tu te dis que tes parents vont enfin te considérer comme une adulte. C'est à dire arrêter de te réveiller cinq minutes avant ton réveil tous les matins de peur que tu ne te réveilles pas. C'est à dire enfin te proposer le digestif (ou dijo pour les plus beaufs) aux repas de famille. C'est à dire te faire confiance dans tes choix ,tes envies et tes non-envies.
Mais que nenni mes chéris.
18 ans ça ne change absolument rien pour les parents "tant que tu es sous leur toit"!

Que celui-ci ou celle qui n'a jamais entendu cette phrase, lève bien haut le doigt et le mette devant pour faire la danse d'Hélène! (Je ne suis pas fière de cette vanne, sachez-le)

Alors moi j'ai déménagé et je suis partie vivre chez mon mec pour pouvoir enfin décider par moi-même de mon avenir.
Sauf que là encore, ils n'ont pas vu les choses comme moi.

Au final, j'ai pris les décisions que JE jugeais bonnes pour moi. Ils étaient en désaccord à l'époque et le sont toujours d'ailleurs je pense mais ils ont la décence de ne plus m'en parler.

Tout ça pour dire qu'adultes ou pas, encore aujourd'hui alors que je suis plus proche de la trentaine que de mes chères années collège, ils continuent d'avoir un avis sur tout, de me conseiller avec une telle vivacité que je ne sais jamais s'il s'agit véritablement d'un conseil ou d'un ordre mais dans la même lignée ils prennent toujours soin de moi lorsque je suis malade, ma mère m'achète toujours mes biscuits préférés pour le goûter (oui,oui je goûte toujours mais FUCK!), ils continuent de m'offrir des chocolats à Pâques et le calendrier de l'avent à Noel et pour tous ces petits détails, je suis la plus heureuse de cette relation pourtant toujours pseudo-hiérarchique malgré les années qui défilent.

Etre la fille de ses parents, c'est garder pour toujours un peu son âme de bambin lorsque nous sommes dans les lieux qui ont bercé notre enfance.


..




lundi 5 août 2013

Je nage dans le bonheur! Tu peux me détester si tu veux!

Je suis devenue une fille cul-cul la praline depuis que je suis amoureuse.
Je plaide coupable.

Moi la fille qui riait au nez de ces couples qui se donnent des surnoms à dormir debout (variante de l'expression soyons fous!), moi la fille qui gerbait sur l'engagement, les soirées TV devant des comédies romantiques blottis dans les bras l'un de l'autre et bien moi cette fille-là je suis en train de virer au pathétique.
Je le sens,je le sais mais c'est un peu comme un TOC,je ne parviens pas à me contrôler.Des mots doux s'échappent de ma cavité buccale,des sms romantiques s'envoient inopinément de mon smartphone,des statuts ringos se publient de façon inexpliquée sur mon FB. Je ne sais pas ce qu'il se passe,je me sens possédée.
L'exorciste à côté c'est Winnie l'ourson je vous jure!
Je suis à deux doigts de faire des cœurs sur les "i" et de lui écrire des lettres d'amour parfumées.

C'est grave docteur?

Ressentir H24 ces papillons qui grignotent mon ventre,tressaillir au rythme des guillis qui chatouillent mon cœur à chaque "je t'aime" qu'il prononce,à chaque déclaration d'amour qu'il me fait.Etre la plus heureuse pour des choses du quotidien juste parce qu'il est à mes côtés.

Etre amoureuse,aimer,kiffer,le big love et toutes ces conneries existent bel et bien donc!

Je suis un tantinet déconcertée,moi qui avait rangé le sentiment qu'est l'amour et toussa toussa dans une boite fermée à double tour,elle-même engouffrée dans un coffre secret à code.

Tout se bouscule dans ma tête,dans mon cœur.J'ai du mal à me reconnaître,en tête à tête,en communauté.
J'ai l'impression d'être comme ces filles inblairables qui te balancent constamment leur bonheur à la tronche gratuitement sans même s'en rendre compte,oui je crois que je suis devenue une de ces filles!
Et je comprends mieux pourquoi toute ma vie je les ai autant détesté.
Tout le monde aspire à être une des leurs en réalité au tréfonds de nous-mêmes et aujourd'hui -et je ne sais pour combien de temps mais je tâche d'en profiter un maximum à chaque jour nouveau- je fais partie de cette communauté très prisée donc je ne verrai aucune objection à ce que vous me détestiez à votre tour!
C'est la suite logique des choses après tout!

En espérant que la roue tourne pour vous aussi et que vous puissiez connaitre cette plénitude que je ressens depuis bientôt six mois maintenant...







vendredi 2 août 2013

Les imperfections d'un rencard qui font craquer

Nous les filles, nous recherchons la perfection en matière de rencontre.
Nous voulons un mec beau, foutu comme un Dieu du stade (bon pas moi en fait je suis plutôt arbalète que Dieu grec mais bon je suis une exception j'en conçois), drôle comme s'il sortait du Jamel Comedy Club,fringué comme un mannequin d'une pub The Kooples,sûr de lui, protecteur, ne montrant pas le moindre signe de faiblesse et ou de maladresse, un mec, un vrai avec des couilles et des poils sur le torse! 

Oui, en réalité nous cherchons un peu un robot. Un homme parfait qui dirait ce qu'il faut quand il le faut, qui serait gentlemen et galant, qui ne ferait ni lapsus ni acte manqué, qui parlerait correctement la langue française, qui gérerait d'une main de maître les premiers rendez-vous et la suite sans faille, sans maladresse, sans gaffe, sans rien qui casse, qui tombe, qui fout par terre la beauté de ces moments. 

Sauf qu'un rencard avec Wall-E, c'est pas franchement kiffant en fait je trouve...


Les premiers émois entre deux personnes sont toujours déstabilisants. On ne sait pas où l'on va mais les guillis au cœur et les papillons dans le ventre nous poussent à ne pas se poser de questions et à foncer tête baissée telle la vachette d'Interville dans une nouvelle histoire toute jeune et pétillante. 

On veut de la perfection mais au final, c'est tellement touchant un brin d'humanité.De voir cet homme sur lequel on a craqué se battre avec une bouteille qui refuse de s'ouvrir et distinguer sa gène de ne pas gérer parfaitement cet instant.Le voir hésitant au moment de nous faire ce premier baiser tant important, ne sachant pas si c'est le bon moment ou pas. Arriver et avoir en guise de repas des lasagnes dans un Tupperware faite par sa maman avec une table dressée à l'arrache. (si, si je vous jure il l'a fait le bougre!)

D'une part ça montre qu'il n'est pas parfait et comme nous ne sommes pas parfaites non plus beh au moins on est sur un terrain d'égalité! 
D'autre part, perso ça me touche de voir les maladresses, les petits ratés, ça donne un côté très sexy à la chose au final je trouve et ça me donne d'autant plus envie de finir dans ses bras à ce jeune homme pas très organisé, un peu freestyle sur les bords et aux gestes peu sûrs. 

Et puis, comble de tout, ça permet de se souvenir de tout ceci au fil du temps.On se souvient très peu des instants parfaits en définitive alors que les instants imparfaits,ceux-là ils restent à jamais gravés dans notre mémoire pour le plus grand plaisir de nos soirées cocooning où l'on se remémore ce jour où nos vies ont pris un nouvel élan et où le bonheur a décidé de nous prendre sous son aile...